2020 plutôt que 2019

Alors que l'année 2017 touche à sa fin, le producteur français d'énergie renouvelable Voltalia prépare déjà l'année 2019. Ou plutôt, finalement, il prépare déjà l'année 2020. Ce jeudi matin, l'entreprise française fondée en 2004 et actuellement dirigée par Sébastien Clerc a ainsi fait savoir qu'elle décalait d'un an ses objectifs initialement prévus pour 2019. Dans les faits, c'est donc pour l'année 2020 que le groupe ambitionne désormais d'atteindre une capacité installée de 1 GW ainsi qu'une capacité totale exploitée de 3 GW. Par ailleurs, l'Ebitda de la firme devrait atteindre 180 millions d'euros d'ici trois ans, contre 140 actuellement.

Si celui qui est notamment spécialisé dans les petites et moyennes unités de production décale ses objectifs, c'est principalement parce que de nombreux nouveaux projets sont en cours d'acquisition. Dans les faits, suite aux enchères lui ayant permis de décrocher plusieurs contrats éoliens au Brésil en début de semaine, le groupe français Voltalia avait fait savoir qu'il participerait également aux nouvelles sessions organisées le 20 décembre et en avril 2018.

Nouveaux projets acquis au Brésil

Dans cette logique, ce dernier vient d'annoncer ce matin le gain de « 91,3 MW de projets éoliens supplémentaires », toujours sur le territoire brésilien et sur des sites adjacents à ceux des projets acquis il y a deux jours. Ces nouveaux contrats signés, d'une durée de 20 ans et qui concernent trois nouveaux projets différents, pourraient rapporter jusqu'à 400 millions d'euros à l'opérateur d'énergies renouvelables, avec une mise en service prévue pour fin 2020 et fin 2022 en fonction des projets.

En parallèle de ces deux annonces, Voltalia a également fait le point sur son année en cours, en confirmant espérer « une forte accélération » de ses revenus en matière de vente d'énergie sur le second semestre de l'année en cours, avec des performances économiques qui promettent d'être « solides ».