Vinci Airports lorgne les aéroports américains

Aéroport JFK

Le groupe veut développer ses activités aéroportuaires pour compenser la fin des concessions autoroutières françaises à partir de 2032. Il cherche à se placer aux Etats-Unis où les aéropots secondaires sont en train de s'ouvrir. Aujourd'hui, la moitié des offres sur lesquelles travaille Vinci Airports se situe aux Etats-Unis.

Publié le 29-10-2019 par Fabrice Gliszczynski

Xavier Huillard ne cesse de le marteler : le développement des activités aéroportuaires est stratégique pour le groupe de construction et de concessions. Il est crucial puisqu'il vise à compenser la fin des concessions autoroutières françaises du groupe quand celles-ci arriveront à échéance à partir de 2032.

Vinci Airports, la filiale aéroportuaire du groupe de BTP, a donc une douzaine d'années pour au moins doubler de taille et peser autant que les quelque 5,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires réalisés par Vinci Autoroute aujourd'hui. Si l'ensemble des 46 aéroports gérés par Vinci Airports génère 4,8 milliards d'euros de recettes, le chiffre d'affaires consolidé des aéroports dans les comptes du groupe ne s'élèvera «qu'à» 2,6 milliards d'euros environ cette année. Une goutte d'eau pour Vinci qui pèse 45 milliards d'euros de chiffre d'affaires.

Vinci est déjà un poids lourd de l'aéroportuaire

Pour autant, dans le monde aéroportuaire, Vinci est un poids lourd. Avec 46 aéroports gérés à travers toute la planète (France, Portugal, Royaume-Uni, Suède, Serbie, Cambodge, Japon, États-Unis, République dominicaine, Costa Rica, Brésil) et 240 millions de passagers accueillis, Vinci Airports se situait l'an dernier au troisième rang derrière le groupe espagnol Aena et ADP, mais l'intégration de l'aéroport de Londres Gatwick en mai (46 millions de passagers en 2018) lui permettra de rafler cette année la seconde place. ADP ne comptabilise en effet plus, depuis mars dernier, le tra

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