Le Profil idéal ?

Interrogé lundi en conférence de presse sur la succession de Jean Bernard Lévy à la tête de l'EDF, Emmanuel Macron s'est contenté d'un laconique : « Des candidatures me seront soumises », Cependant, deux sources concordantes proches du dossier ont confié au Figaro que Luc Rémont - l'actuel chargé des opérations internationales chez Schneider Electric -  aurait les faveurs du ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, même si c'est au président de la République Emmanuel Macron que revient le choix final. Luc Rémont, qui a commencé sa carrière au Ministère de la Défense semble cadrer avec le profil du futur dirigeant d'EDF, que l'exécutif souhaite doté d'« une expérience industrielle, internationale, en même temps qu'une bonne connaissance de l'appareil d'État ». Le suspense sera quoi qu'il en soit de courte durée maintenant : Bruno Le Maire a déclaré mardi que le chef de l'Etat et la Première ministre Elisabeth Borne désigneraient "dans les prochains jours" le prochain patron d'EDF.

Une gouvernance dissociée ?

2^ème indiscrétion dévoilée : l'Élysée pencherait plus pour une gouvernance dissociée que pour la nomination d'un PDG, ainsi que cela se produit déjà chez Orange ou Engie, entreprise dont l'état est majoritaire. Le fait est beaucoup plus rare dans les entreprises  à 100 %, publiques, ce qui sera le cas d'EDF dès lors que l'opération de sortie de la bourse aura été finalisée.