Umanis se stabilise en 2015

La société d'informatique et de traitement de données est entrée dans une phase de stabilisation, marquée par une croissance organique de 7% sur l'exercice 2015.

Publié le 29-03-2016 par Laurent Baquista

Résultats stables, mais activité en hausse

 

La société française de conseil et d'ingénierie informatique vient de rendre publics ses résultats pour l'exercice 2015. Son chiffre d'affaires a atteint en 2015 148,490 millions d'euros, en hausse de 7,02%. Son résultat opérationnel courant s'élève, quant à lui, à 9,057 millions d'euros sur l'exercice 2015, contre 8,03 millions en 2014, réalisant ainsi une progression de 12,79%. Le résultat opérationnel accuse cependant une baisse notable de 15,75%. Mais le résultat net part du groupe est stable, à 3,068 millions d'euros, en légère augmentation de 0,29%.

Ces résultats témoignent d'une stabilisation de l'activité d'Umanis, depuis l'absorption d'hélice, intervenue en mai 2013. Après cette phase de croissance externe, Umanis se rencontre donc sur la croissance organique, et avec 7% de hausse du chiffre d'affaires, elle fait nettement mieux que la tendance du marché, selon le Syntec Numérique, celui-ci a en effet progressé de 2% durant l'année 2015. 

 

 

La carte de la proximité

 

Pour l'avenir, la société française d'ingénierie informatique peut s'avérer confiante. Comme elle le remarque dans son communiqué de presse, « le positionnement historique d'Umanis sur la Data, qui représente encore les 2/3 de son activité, reste porteur à l'heure du Big Data où les entreprises cherchent à mieux exploiter toutes les données à leur disposition pour créer de la valeur ».

La multiplication des projets de transformation digitale des entreprises a également permis à Umanis de décrocher de nouveaux contrats, tout en développant son offre de solutions métiers.

Contrairement à d'autres, Umanis joue aussi la carte de la proximité avec ses clients, en mettant ses équipes au plus près d'eux : « de plus, Umanis continue à réduire progressivement ses interventions en mode assistance technique, au profit de modes de contractualisation avec engagement (forfait, centres de services inshore et nearshore). Ces modes d'intervention plus compétitifs tendent à représenter les 3/4 de l'activité », précise la société dans son communiqué de presse. Ce petit plus semble, pour l'instant, séduire le marché.

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