De multiples ambitions pour la France...

La filalie France d'Uber connait une croissance continue. Effective dans 24 villes de l'hexagone, elle a enregistré, en 2022, une augmentation de 33 % de son volume de commandes de courses. Elle compte aujourd'hui 32.000 chauffeurs auto-entrepreneurs, alors qu'ils étaient 30.000 avant la crise. La directrice générale d'Uber France, Laureline Serieys, a accordé au journal 20 Minutes une interview, dans laquelle elle a détaillé ses différents projets. Ont par exemple été cité « Uber Reserve », qui permettra de booker une course, Uber Pet, qui - moyennant un petit supplément - proposera de voyager accompagné d'un animal de compagnie, ou encore Uber Share, (actuellement en test à Paris), permettant aux passagers acceptant de covoiturer, de bénéficier de moins 10 % sur la course. Un dernier objectif consiste à verdir la flotte de véhicules.

Et pour décarboniser la flotte ?

« On a pris l'engagement, à horizon fin 2024 en France, de n'avoir plus aucun véhicule diesel sur la plateforme. [ ] On vise aussi 50 % de véhicules électriques d'ici 2025. On n'impose rien à nos chauffeurs mais on a bâti ce plan avec eux. On a identifié deux principaux freins : le prix d'achat du véhicule car il n'y a pas encore vraiment de marché de l'occasion en électrique et la maintenance dans le temps. On a mis en place un plan de soutien de 75 millions d'euros à horizon 2025 pour financer l'achat de véhicules électriques pour les chauffeurs. » a détaillé à 20 minutes, la patronne d'Uber France.