Si la planète respire mieux depuis le début du confinement, plusieurs firmes font elles face à des difficultés. Pour la SNCF, les pertes enregistrées sont très importantes. « On en est à peu près à deux milliards d'euros de chiffre d'affaires qui nous manquent » a ainsi expliqué Jean-Pierre Farandou.

Grèves, virus...

« C'est vrai que la SNCF a subi des chocs violents, des chocs extérieurs » a ajouté le PDG, faisant référence aux grèves anti-réforme des retraites et à la mise en place du confinement. La SNCF va notamment devoir réduire ses investissements et contrôler davantage ses coûts de fonctionnement. Et il n'est pas impossible qu'elle se tourne vers l'État. « Il n'est pas anormal qu'on réfléchisse à un plan d'aide de la SNCF » a ainsi déclaré Jean-Pierre Farandou alors que Renault ou encore Air France peuvent compter sur le soutien du pays. « Si la reprise est lente et si nous produisons moins de trains que par le passé, il ne sera pas anormal ou illogique d'ajuster le niveau d'emploi au volume d'activité » a en outre expliqué le PDG. Pour terminer, il a fait savoir que « la SNCF avec les 100 000 cheminots qui seront à leur poste de travail le 11 mai seront prêts à faire circuler 50 à 60 % des trains de la vie quotidien [Transilien et TER] ». Le port de masques sera obligatoire tandis qu'un siège sur deux sera accessible dans les trains afin de respecter les distances de sécurité.