Rentable, la néobanque Nickel veut devenir européenne

Nickel

La filiale de BNP Paribas, première néobanque de France, vise les 4 millions de comptes ouverts dans l'Hexagone en 2024. Elle amorce son lancement à l'international en commençant par l'Espagne au printemps prochain, suivie de six autres pays. Ce plan de croissance, qui prévoit 400 recrutements (sans compter les équipes locales), sera autofinancé.

Publié le 27-11-2019 par Juliette Raynal

Nickel fait ses preuves et appuie sur l'accélérateur. La néobanque, dans le giron de BNP Paribas depuis avril 2017, va se lancer en Espagne dès le printemps prochain. C'est l'une des principales annonces faites, ce mardi 26 novembre, lors d'une conférence de presse organisée symboliquement chez l'un de ses 5.500 buralistes partenaires, à Paris.

Lancée il y a cinq ans, Nickel a développé un modèle original s'appuyant sur un réseau de distribution physique, les bureaux de tabac, chez qui les clients peuvent ouvrir un compte, obtenir une carte de paiement sans découvert possible et un RIB en moins de cinq minutes, sans condition de revenus. L'offre s'accompagne d'une appli mobile depuis laquelle le client peut suivre ses opérations en temps réel, une nouveauté à l'époque. Le tout pour un abonnement annuel de 20 euros.

Première néobanque française

Un modèle gagnant puisque, grâce à ce réseau de distribution existant, le frenchie est devenu la première néobanque de l'Hexagone avec 1,5 million d'ouvertures de comptes enregistrées à ce jour (le nombre d'abonnés réels est inférieur mais non communiqué), dont 400.000 sur la seule année 2019. Cette performance le place ainsi devant l'allemand N26 (900.000 comptes ouverts) et le britannique Revolut (500.000).

Nickel se targue par ailleurs d'être utilisé comme compte principal par 60% de ses clients. Ce pourcentage, très élevé pour une néobanque, repose néanmoins sur des informations déclaratives de ses propres clients à l'ouverture d'un

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