Luca de Meo est optimiste concernant l'avenir de Renault et Nissan. Pour le directeur général du groupe Renault, les discussions menées avec Nissan sont « complexes ». Toutefois, les deux membres emblématiques de l'Alliance (avec Mitsubishi) veulent poursuivre leur route ensemble. 

L'impact de l'affaire Ghosn

Au cours d'un entretien accordé à BFMTV, Luca de Meo a indiqué que cela fait plusieurs mois que Renault et Nissan discutent de l'évolution de l'Alliance. « L'important, c'est que l'on s'est accordé sur le fait qu'il faut continuer ensemble » a déclaré Luca de Meo, dont le groupe souhaite une relation « plus égale ». Pour l'heure, on ignore quels éléments rendent ces fameuses discussions complexes. Luca de Meo a simplement évoqué un calendrier « dicté par le fait [que Renault et Nissan doivent parvenir à trouver] un accord sur des centaines de thèmes ». Selon plusieurs sources, Renault pourrait réduire sa part dans Nissan, part qui passerait de 43 % à 15 %. L'objectif ? Dégager des liquidités afin d'investir dans les technologies en lien avec la voiture du futur. De son côté, Nissan pourrait investir dans Ampere (activités électriques de Renault). L'affaire Carlos Ghosn n'a évidemment pas aidé la relation des deux groupes. Luca de Meo a avoué qu'il y a de la méfiance. « Je suis convaincu que la longue relation qu'on a avec Nissan et Mitsubishi est un atout pour Renault et pour Nissan, sauf qu'il faut la moderniser, il faut la préparer aux défis » a-t-il ajouté.