Nucléaire : la première mini-centrale française attendue à Marcoule

Le site nucléaire de Marcoule (Gard).

L'exécutif veut avancer sur la question des « small modular reactors », ces petits réacteurs dont la puissance ne dépasserait pas les 300 mégawatts.

Publié le 25-02-2024 par Marine Godelier

Selon nos informations, un troisième conseil de politique nucléaire (CPN) devrait se tenir en début de semaine. Il y a quelques jours, le secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kohler, a convoqué plusieurs hauts fonctionnaires afin de préparer cette réunion à huis clos, initialement prévue début janvier et reportée pour cause de remaniement. L'objectif, selon une source ministérielle : prendre des « décisions structurantes » afin d'accompagner la relance de l'atome en France, actée par Emmanuel Macron il y a deux ans.

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Cette fois, il n'y sera pas seulement question des réacteurs « classiques », les fameux EPR (réacteurs pressurisés européens) que l'exécutif veut mettre sur pied le plus vite possible afin de prendre le relais du parc actuel, mais plutôt d'un modèle réduit, aux usages encore flous : les small modular reactors (SMR), de petits réacteurs nucléaires dont la puissance ne dépasserait pas les 300 mégawatts (MW) contre 1 500 MW pour les EPR. L'exécutif devrait en effet acter le choix du site de Marcoule, dans le Gard, pour accueillir le premier prototype de SMR français, Nuward, porté par EDF, le Commissariat à l'énergie atomique (CEA), TechnicAtome et Naval Group. De quoi donner de la visibilité à cette filière encore balbutiante, même si la « mini-centrale » en question ne devrait pas voir le jour avant 2030, au mieux.

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