Les négociations reprennent chez Renault-Trucks

Les négociations reprennent chez Renault-Trucks

Le plan social controversé de Renault-Trucks devrait être revu à la baisse. Les négociations entre syndicats et direction ont repris en ce sens.

Publié le 07-07-2015 par Bertrand Dampierre

Un PSE très critiqué

 

Le 28 avril dernier, la direction de Renault-Trucks, filiale du groupe Volvo, annonçait un nouveau plan de sauvegarde de l'emploi, le second en moins d'un an. Il prévoyait la suppression de 591 postes, dont une part de licenciements contraints. Les syndicats et le personnel avaient  refusé ce plan, et mis fin aux négociations voici 3 semaines. De son côté, le gouvernement, par la voix du Ministre de l'Economie et des Finances Emmanuel Macron, avait demandé aux dirigeants de Renault-Trucks et de Volvo de « revoir leur copie », afin de limiter le nombre de licenciements secs.

 

 

 

Des améliorations

 

Il semblerait que ces menaces et ces demandes aient porté leurs fruits, puisque la direction a présenté une nouvelle mouture de son plan de sauvegarde de l'emploi, et réduit le nombre de suppressions de postes de 591 à 559. Le service « Consulting/Servicing » et le Service des Ventes du constructeur de poids lourds verraient en tout 17 et 15 postes maintenus. L'âge de départ anticipé serait aussi revu à la baisse, de façon à limiter le nombre de licenciements contraints.

Au-delà de ces dispositions, qui constituent déjà pour les syndicats « une avancée », les conditions d'aide à la création d'entreprises et la formation, pour le reclassement des salariés, ont aussi été améliorées. Mais, pour Eric Freyburger, le secrétaire CFE-CGC du comité central d'entreprise, « cela est encore insuffisant ».

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