Les "cars Macron", grands gagnants de la grève des transports !

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Pour Flixbus et Blablacar, qui a racheté Ouibus, le conflit social qui se prépare à partir de jeudi 5 décembre est du pain bénit. "La demande a doublé !", se réjouissent les deux compagnies, qui promettent de ne pas augmenter leurs prix.

Publié le 03-12-2019 par Jean Liou, AFP

La grève des transports est une aubaine pour les deux compagnies de "cars Macron" qui vont organiser des rotations supplémentaires pour tenter de remplacer les trains supprimés, jurant qu'ils n'en profiteront pas pour augmenter les prix.

Il ne reste plus que deux compagnies sur le marché - toujours déficitaire - des autocars interurbains, libéralisé à l'été 2015 par Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie: l'allemand FlixBus a racheté Isilines et Eurolines (filiales de Transdev) tandis que BlaBlaCar a racheté Ouibus (filiale de la SNCF) pour le transformer en BlaBlaBus.

Pour les deux, le conflit social qui se prépare à partir de jeudi 5 décembre est du pain bénit. "La demande a doublé !", se réjouit-on déjà tant chez FlixBus que chez BlaBlaCar.

Plus 10% d'activité pour Flixbus

Les deux compagnies se sont donc employées à faire circuler davantage d'autocars. Mais elles ont repoussé les appels du pied du gouvernement qui leur demandait de déployer des cars en Île-de-France, se concentrant sur les liaisons interurbaines.

FlixBus, par exemple, va augmenter sa capacité d'environ 10% du 5 au 8 décembre - et aussi le week-end suivant (12 au 15 décembre).

"On fait dans la mesure de nos capacités, ce n'est pas non plus simplissime pour nous de mettre de l'offre supplémentaire sur les routes", expose Yvan Lefranc-Morin, directeur général pour la France de la société allemande.

Il lui faut en effet "mobiliser" les sous-traitants pour qu'ils trouvent des véhicules et des chauffeur

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