Le VBCI de Nexter est-il ensablé au Qatar ?

VBCI Nexter Systems

Préoccupations sérieuses de Paris sur le prospect du VBCI (Nexter) au Qatar. Florence Parly y va lundi pour tenter d'y voir plus clair et pour déminer le terrain. En cause, l'allemand Rheinmetall, qui ne s'est jamais avoué vaincu.

Publié le 23-11-2019 par Michel Cabirol

Le dossier préoccupe en France. Et pas qu'un peu. Alors que le véhicule blindé de combat d'infanterie (VBCI) fabriqué par Nexter et armé de missile MMP de MBDA semblait être sur une orbite balistique au Qatar avec un contrat potentiellement annoncé le 18 décembre jour de la fête nationale, des vents contraires venus de Doha ont récemment douché l'optimisme dans lequel baignaient les Français depuis le mois de septembre. Pourtant, dans d'autres dossiers franco-qataris, tout se passe bien, fait-on observer à La Tribune.

A la fin de l'été, tout semblait largement balisé ou presque surtout après la visite de l'émir du Qatar en France, Cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani, qui avait déjeuné le 19 septembre avec Emmanuel Macron. Et plus rien ne devait faire dérailler le premier contrat du VBCI (blindé huit roues de 28 tonnes) à l'export sur un segment de marché très concurrentiel. Mais cela ne semble plus être le cas alors que l'équipe de France a respecté les demandes qu'avaient fixés les Qataris.

Florence Parly pour déminer

Selon certaines sources interrogées par La Tribune, le Qatar remettrait en cause la plateforme elle-même, le VBCI de Nexter, et regarderait le Boxer (Rheinmetall et Krauss-maffei Wegmann). Ni plus, ni moins. Un travail de sape aurait pu être effectué par des concurrents, notamment Rheinmetall, qui n'a jamais accepté le choix de Doha, estiment-elles. D'autres suggèrent une tactique de négociations de la part des Qataris, qui ont toujours été de très bons négociateur

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