Au cours du premier semestre 2019, la groupe Safran, dont Ross McInnes est président du conseil d'administration, a enregistré un bénéfice net ajusté en hausse de 45,2 %. Et si le groupe français a prévenu que les problèmes rencontrés avec le Boeing 737 MAX allaient peser sur sa trésorerie du deuxième semestre, il relève tout de même « significativement » ses objectifs pour l'année en cours.

CA et résultat opérationnel supérieurs aux attentes

Au cours du S1, le CA de Safran a augmenté de plus de 27 % et son ROC (résultat opérationnel courant) « de 35,9 % sur une base publiée et de 34,6 % sur une base organique ». Pour l'ensemble de l'année 2019, son chiffre d'affaires ajusté « devrait croître d'environ 15 % » par rapport à l'année précédente alors qu'on s'attendait à une hausse de 7 à 9 %. Quant à son ROC, il devrait lui aussi connaître une hausse importante : +20 % contre les 10/12 % anticipés. Le groupe a ajouté que « dans l'hypothèse d'une remise en service du Boeing 737 MAX au 4^e trimestre, le cash-flow libre devrait représenter entre 50 % et 55 % du résultat opérationnel courant. » Philippe Petitcolin, directeur général, estime que ces résultats « confirment la croissance dynamique observée au 1^er trimestre, comme en témoigne la progression très forte du chiffre d'affaires et de la rentabilité de toutes les divisions, supérieure aux perspectives initiales de l'année [...]. »