La Chine n'a jamais expulsé autant de journalistes étrangers "depuis Tiananmen"

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En 2020, la situation s'est "considérablement détériorée" pour les médias étrangers travaillant en Chine, résume dans son rapport annuel le Club des correspondants étrangers en Chine (FCCC). Revue de détail.

Publié le 01-03-2021 par AFP

La situation des médias étrangers en Chine s'est "considérablement détériorée" en 2020, déplore lundi une association professionnelle, avec 18 expulsions, de multiples pressions, peu de visas délivrés et des restrictions au nom du Covid.

"Pour la troisième année consécutive, pas un seul correspondant n'a déclaré que ses conditions de travail s'étaient améliorées", constate le Club des correspondants étrangers en Chine (FCCC) dans son rapport annuel.

La réponse chinoise aux expulsions de journalistes chinois par Trump

La Chine a expulsé en 2020 au moins 18 journalistes étrangers travaillant pour les quotidiens américains New York Times, Wall Street Journal et Washington Post.

Une mesure de rétorsion contre les États-Unis, qui avaient forcé l'an passé plusieurs dizaines de correspondants chinois à quitter le sol américain.

Il s'agit de "la plus grosse expulsion de journalistes étrangers depuis l'époque du massacre de Tiananmen il y a plus de 30 ans", selon le Club.

Toujours en représailles, la Chine ne délivre plus aux correspondants de médias américains de cartes de presse - sésame indispensable pour travailler.

Mesures punitives contre les journalistes étrangers

Les autorités chinoises, lorsqu'elles sont mécontentes de la couverture médiatique d'un journaliste, ont par ailleurs continué en 2020 d'appliquer des mesures punitives.

Les cartes de presse d'au moins 13 correspondants ont ainsi été ramenées à six mois ou moins - contre un an normalement. Parmi les médias concernés:

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