L'aéronautique française pour un carburant plus propre

L'aéronautique française pour un carburant plus propre

Le Journal du Dimanche a publié samedi une tribune signée par six représentants de l'aéronautique nationale. Ils s'accordent sur l'importance de soutenir la production d'énergies alternatives pour réduire leurs émissions de CO2.

Publié le 03-02-2020 par Alexandra Nuiry

Si les signataires du plaidoyer saluent l'initiative gouvernementale pour les carburants alternatifs, ils prônent une méthode différente. Plutôt qu'une nouvelle taxe, l'éco-contribution, ils proposent l'instauration d'incitations financières et le soutien à la recherche. Ainsi, la transition écologique du secteur s'appuierait sur la rénovation des infrastructures et la modernisation de la flotte, notamment au niveau des propulsion et du carburant. 


Signée par Airbus, Air France KLM, la Fédération Nationale de l'Aviation Marchande, Dassault Aviation, Aéroports de Paris et l'Union des aéroports français, la tribune soutient que recourir à un carburant alternatif permettrait au secteur de réduire jusqu'à 80 % de ses émissions de carburants par rapport au kérosène. Ils appellent le pays à soutenir le développement d'une filière de production d'énergie alternative. 


Une taxe jugée inutile


Le texte considère que l'éco-contribution, instaurée le 1er janvier, ne favorisera pas la transition écologique du secteur. Introduite par la loi de finances 2020, elle s'applique au transport aérien et devrait collecter 180 millions d'euros. Une somme qui, selon le Ministère de la transition écologique et solidaire, financera les 'transports propres du quotidien'.


Cette éco-contribution concerne les vols intérieurs et internationaux partant de France. Elle s'applique aux compagnies françaises et étrangères. D'un montant de 1,5 euros par billet sur un vol intérieur ou intra-européen en classe économique, elle atteint 18 euros par titre en classe affaires pour un vol hors de l'Union Européenne.

 

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