Inauguration en grande pompe

Le groupe aéronautique lotois Figeac Aero a annoncé ce matin dans un communiqué de presse avoir inauguré hier son nouveau site de production au Mexique. L'inauguration a eu lieu en présence de Jean-Claude Maillard, président-directeur général du partenaire majeur de l'industrie aéronautique, et du secrétaire de l'Économie de l'État de Sonora (Mexique), Licenciado Jorge Vidal. Ce dernier s'est réjoui de l'implantation de la PME familiale, déclarant ainsi : « la présence industrielle du Groupe Figeac Aero à Sonora est un apport majeur qui contribue au leadership de l'État dans le secteur aéronautique ».

L'usine est un site de production qui fabriquera « des pièces élémentaires en alliages légers et métaux durs, ainsi que de petits sous-ensembles pour les portes du Boeing 787 Dreamliner », a indiqué Figeac Aero dans son communiqué. Le site s'étend pour l'instant sur une surface de 8 500 mètres carrés, dont 800 de bureaux et le reste en ateliers de production. Il est situé sur un terrain de 3 hectares, ce qui permet d'envisager des extensions futures.

Un site stratégique pour la compétitivité 

Jean-Claude Maillard a expliqué lors de l'inauguration quel était l'intérêt stratégique de ce site mexicain, pour le groupe qui vient déjà de moderniser totalement son site de production de Figeac : « cette implantation industrielle s'inscrit dans notre stratégie de développement basée sur le savoir-faire de sites industriels d'excellence situés à proximité des donneurs d'ordre et pouvant s'appuyer sur une entité industrielle best cost. De plus, ce site de production permet au Groupe de réduire son exposition au risque dollar ».

Le site regroupera donc quatre compétences clés, afin de permettre des gains de compétitivité. Il comprendra ainsi 13 machines dédiées à l'usinage des pièces, 10 machines consacrées aux activités de tôlerie, ainsi qu'un atelier de traitement des surfaces et deux lignes d'assemblage.

Depuis 2015, Figeac Aero a investi 20 millions d'euros sur ce seul site, qui lui permet de produire au plus près d'un de ses clients majeurs, Boeing, de minimiser l'impact des taux de change sur son chiffre d'affaires et d'améliorer ses ratios et sa compétitivité.