En Europe, Deutsche Telekom a déployé sa 5G en Allemagne, aux Pays-Bas, en Autriche et en Pologne. A l'évocation de la situation de Huawei en Allemagne, Tim Höttges, PDG de la société, a précisé ne pas être au fait du calendrier quant à la décision du gouvernement. Deutsche Telekom lui a par ailleurs détaillé les zones sur lesquelles elle utilise du matériel Huawei. Le réseau central sera bientôt dépourvu de matériel chinois, les quelques unités présentes étant démontées. 

Deutsche Telekom a toutefois ajouté qu'elle n'était ni exposé ni 'stratégiquement dépendant' à Huawei. La société revendique une stratégie de diversification de ses équipementiers, avec 30 % provenant des Etats-Unis, 25 % d'Asie et 25 % d'Europe.

Une décision en construction

Tim Höttges, PDG, a salué le fait que le gouvernement n'ait pas imposé d'interdiction sur des bases politiques. Höttges parle d'une position neutre en Allemagne, où tous les équipementiers seraient passés au crible en matière de sécurité. Il considère que le scénario où le matériel Huawei serait retiré pour le remplacer n'est pas celui favorisé. Actuellement, le cadre légal concernant l'examen des fournisseurs est en construction. 

En Europe, le matériel Huawei doit être retiré d'ici fin 2027 pour le Royaume-Uni et 2028 pour la France. Cette dernière n'a toutefois pas exprimé d'interdiction claire. Les équipement Huawei sont également interdits au Japon, qui bloque aussi ZTE, en Australie et en Nouvelle-Zélande.