Un plan d'action d'Eramet estimé à 25 millions d'euros

Lundi, le groupe minier métallurgique français dirigé par Christel Bories depuis 2017 a fait face à une baisse de près de 24 % de son titre, après avoir annoncé samedi dans un communiqué la mise en place de mesures correctives suite à la mise en évidence de non-conformités dans le système de management de la qualité au sein de sa branche Alliages.

Jérôme Fabre, responsable de cette division, qui génère tout de même 30 % du chiffre d'affaires du groupe et 3,4 % du résultat opérationnel courant, a souhaité mettre en place un vaste plan de contrôle de qualité estimé à 25 millions d'euros, provoquant la chute du titre de plus de 24 % à la Bourse de Paris. Ce plan d'action défini est actuellement déployé et se fera « en ligne avec les meilleurs standards internationaux », a précisé Eramet.

Plus de précisions à la publication des résultats annuels

L'impact financier de cette opération n'est pas encore évalué avec précision, « mais les conséquences financières de cette situation devraient toutefois être significatives » et « le résultat net 2018 devrait être impacté », a déclaré une porte-parole d'Eramet. Elle ajoute que « l'impact financier potentiel devrait couvrir les dépenses liées aux changements des procédures internes, aux formations ainsi qu'aux possibles vérifications demandées par le client ».

Il faudra attendre le 20 février 2019, date de publication des résultats annuels d'Eramet pour l'année en cours, pour avoir un aperçu des dommages collatéraux liés à l'application de ce plan d'action.