Blablacar rachète BeepCar

Blablacar rachète BeepCar

Hier soir, le service français de covoiturage Blablacar a annoncé le rachat de BeepCar, son concurrent principal sur le marché russe, pour un montant non dévoilé.

Publié le 07-08-2018 par Bertrand Dampierre

Éliminer un concurrent

 

En plein coeur de l'été, Bablacar prépare déjà activement sa rentrée. Hier soir, la plateforme communautaire payante de covoiturage de la société Comuto a annoncé avoir fait l'acquisition de BeepCar, qui s'imposait jusque-là comme son principal concurrent sur le marché du covoiturage en Russie. La société française, qui compte plus de 65 millions d'inscrits à travers le monde, dont près de 15 millions en Russie, a fait savoir qu'elle avait racheté le service russe lancé par le réseau social Mail.Ru en 2016, pour un montant qui n'a pas été précisé, afin de rediriger automatiquement son trafic vers Blablacar dès l'automne prochain.

Pour le groupe français fondé en 2006 et dirigé par Frédéric Mazzella et Nicolas Brusson, l'ambition est claire : supprimer un concurrent qui limite son propre développement et unifier la qualité du service proposé sur le marché russe. En effet, selon Blablacar, BeepCar donnait jusqu'à présent « une image assez dégradée du covoiturage » dans le pays.

 


Deuxième rachat de l'année

 

Pour le leader mondial du covoiturage, l'acquisition de BeepCar s'accompagnera d'une nouvelle campagne de communication et de promotion du covoiturage en Russie via le réseau social Mail.Ru. Ce rachat n'est pas une première pour le groupe français en cette année 2018. En avril dernier, déjà, Blablacar avait annoncé le rachat pour un montant non divulgué de Less, une start-up française spécialisée dans le covoiturage sur de courtes distances.

À en croire les déclarations de la direction du groupe français, on peut penser que d'autres rachats sont potentiellement à l'étude, à l'heure où Blablacar, présent dans 22 pays, affiche une belle dynamique, porté par les grèves de la SNCF au cours du dernier trimestre et étant en « réaccélération du fait des pays émergents », à savoir la Russie, l'Ukraine, mais aussi le Brésil.

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