Bilan de Florence Parly : des budgets respectés à l'euro près pour le bonheur des armées (1/5)

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En cinq ans à l'Hôtel de Brienne, Florence Parly a su bénéficier d'un alignement des planètes pour effectuer un passage remarqué au ministère des Armées dans un contexte de crises et de tensions inédites. Exportations, budgets et préservation de la BITD ont été au coeur de la réussite de son bilan économique et financier. Mais elle a échoué à bâtir des coopérations solides avec la très versatile Allemagne. Enfin, en matière d'innovation, la ministre n'est pas allée aussi loin, aussi haut et aussi fort que les enjeux cruciaux l'exigeaient. Premier volet de cette série, l'exécution des budgets des armées.

Publié le 28-03-2022 par Michel Cabirol

Enfin une loi de programmation militaire respectée ! Pour le grand bonheur des états-majors, qui ont eux aussi besoin de visibilité pour planifier une stratégie de long terme. Les militaires considèrent qu'un bon ministre des Armées est celui ou celle qui obtient des bons budgets et que ces derniers soient exécutés au plus près de la loi de finances initiale. Florence Parly coche bien toutes les cases. Une première sur la durée. Car depuis son arrivée au ministère des Armées, la ministre a non seulement respecté les trois premières annuités de la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 ainsi que la dernière annuité de la précédente LPM (+1,8 milliard d'euros) mais les quatre budgets entre 2018 et 2021 ont été très bien exécutés. Ce qui n'est pas le cas des précédentes LPM comme le rappelle un rapport de la commission de la défense de l'Assemblée nationale de 2018 : "Les crédits d'équipements ont été mal exécutés pendant quatre LPM (1997-2014)".

"Depuis 1985, excepté entre 2003 et 2007, les lois de finances initiales (LFI) s'écartent de plus en plus souvent de la programmation, note ce rapport sur l'exécution de la LPM 2014-2019. La LPM 1995-2000 présente même cette caractéristique particulière d'avoir été inexécutée dès la première année, avant l'adoption d'une nouvelle loi couvrant la période 1997-2002, mal exécutée à son tour et actualisée lors d'une revue des programmes", constate ce rapport.

La LPM 2019-2025 (295 milliards d'euros sur la période, hors pensions) es

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