Assurance vie : la niche fiscale suscite le débat

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Le meneur de l'ex-mouvement des Pigeons, Jean-David Chamboredon, réclame une réforme du régime fiscal du placement préféré des Français. S'il est soutenu par des acteurs de la place comme la CNP et Arkéa, il s'oppose au principe de neutralité fiscale défendu par le gouvernement.

Publié le 01-04-2018 par Delphine Cuny

Placement préféré des Français, l'assurance vie, énorme enveloppe de 1.700 milliards d'euros, suscite toutes les convoitises. Le gouvernement souhaite la réformer dans le cadre du projet de loi Pacte (Plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises), afin de mieux l'orienter vers l'économie réelle, en favorisant davantage les placements longs et plus risqués, principalement en rénovant les fonds eurocroissance, créés en 2013, produits intermédiaires entre le fonds euros classique, à capital garanti, investi en obligations d'État (80% du volume d'encours), et les unités de comptes, investies sur les marchés financiers (actions, obligations toutes catégories, trackers d'indices, etc.), avec un risque de perte en capital. Pas assez ambitieux selon certains acteurs de la place.

"Ces fonds eurocroissance sont un énorme flop ! On a bougé 0,1% de l'assurance vie en un quinquennat..." a raillé Jean-David Chamboredon, co-président de l'association France Digitale et président exécutif du fonds d'investissement Isai, lors d'un événement sur la réforme de l'assurance vie organisé mercredi.

Le meneur de l'ex-mouvement des Pigeons a repris son porte-voix pour défendre une réforme plus profonde de l'assurance vie, qu'il a présentée à Bruno Le Maire. Le ministre de l'Économie et des Finances lui aurait montré "une oreille intéressée, mais contrainte" confie-t-il. Assumée comme "catégorielle", la proposition de France Digitale, qui regroupe entrepreneurs, business ange

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