Le 26 mai dernier, le président de la République Emmanuel Macron annonçait l'entrée de Renault au capital d'ACC, déclarant alors que la marque au losange « [avait] acté [le matin-même] sa décision de rejoindre le programme européen de batteries électriques ». Cependant, le groupe automobile qui forme l'Alliance avec Nissan et Mitsubishi n'a toujours pas rejoint ACC. Pourtant, Yann Vincent, directeur général de la coentreprise créée par Total et PSA, ne serait pas contre cette idée.

Accueillir de nouveaux partenaires

Invité de BFM Business, Yann Vincent - « convaincu qu'en Europe on peut être compétitif par rapport aux asiatiques » - a ainsi déclaré qu'ACC est prêt à accueillir de nouveaux partenaires et en particulier le groupe Renault. « Nous sommes ouverts à ce que d'autres partenaires entrent dans la société et Renault en particulier, partenaires qui pourraient apporter une expertise additionnelle et contribuer à ce que le produit batterie que nous allons concevoir soit encore meilleur. » Pour l'instant, ACC compte un centre de Recherche et Développement (R&D) à Bordeaux et un site pilote à Nersac. « Nous commencerons à Douvrin (Pas-de-Calais) avec une première tranche de fabrication puis à Kaiserlautern en Allemagne. Il s'agira ensuite de monter progressivement la capacité pour satisfaire les besoins. »