Intelligence artificielle : la Californie cherche aussi à poser des limites, en s'inspirant de l'UE

La Silicon Valley pourrait accueillir de nouveaux entrepreneurs étrangers

La Californie, région mère de la Silicon Valley, souhaite à son tour imposer des limites à l'intelligence artificielle, notamment à l'approche des élections américaines. Et pour cela, elle n'hésite pas à s'inspirer de l'Union européenne. Explications.

Publié le 27-03-2024 par latribune.fr

La Californie, région célèbre pour la Silicon Valley, essaie d'imposer des limites à l'intelligence artificielle. Et pour ce faire, elle compte prendre exemple sur l'Union européenne.

« Nous essayons d'apprendre des Européens et de travailler avec eux pour comprendre comment mettre en place des règles pour l'IA », explique David Harris, conseiller à la California Initative for Technology and Democracy.

Cette organisation entend protéger les élections et le processus démocratique des dérives des technologies émergentes.

Dans ce contexte, plus de 30 propositions de lois ont déjà été introduites au Parlement de Californie, selon David Harris, qui indique avoir conseillé des responsables américains et européens sur le sujet. Les textes soumis au corps législatif californien abordent ainsi plusieurs aspects de l'IA : l'un propose d'obliger les sociétés technologiques à dévoiler quelles données ont été utilisées pour développer un modèle d'IA.

Un autre inclut l'interdiction de publicités de campagne électorale utilisant, d'une façon ou d'une autre, l'IA générative, interface qui permet de créer du contenu (texte, image, son) sur simple demande en langage courant.

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Des mesures inspirées de l'UE

Les différentes propositions de lois rappellent un texte, adopté mi-mars, par le Parlement européen. Ce dernier encadre les modèles d'IA et instaure des contraintes en matière de

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