Climat : le charbon et le gaz continuent de diviser fortement les pays du G7

Tours de refroidissement de la centrale electrique au charbon de rwe a niederaussem

Les ministres de l’énergie, du climat et de l'environnement des pays industrialisés du G7 se sont engagés à « accélérer » leur « sortie » des énergies fossiles dans tous les secteurs, mais sans se fixer une nouvelle échéance.

Publié le 17-04-2023 par latribune.fr avec agences

Réunis pendant deux jours à Sapporo (nord du Japon), les ministres de l'énergie, du climat et de l'environnement du G7 (États-Unis, Japon, Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie et Canada) se sont engagés dimanche à « accélérer » leur « sortie » des énergies fossiles dans tous les secteurs, mais sans se fixer une nouvelle échéance, et ont appelé les autres pays à les imiter. Ils s'étaient déjà engagés l'an dernier à décarboner majoritairement le secteur de l'électricité d'ici à 2035, un objectif reconfirmé dimanche. Toutefois, cet objectif, annoncé dans un communiqué commun à l'issue de la réunion ministérielle du G7, ne concerne pas les énergies fossiles assorties de dispositifs de capture et de stockage du CO2.

Le G7 s'est fixé de nouveaux objectifs plus ambitieux en matière de solaire et d'éolien marin, en s'engageant à accélérer le développement des énergies renouvelables. « Nous allons augmenter drastiquement l'électricité produite grâce aux énergies renouvelables », assurent les ministres du G7. Dans leur communiqué, les ministres du G7 s'engagent à produire collectivement 150 gigawatts d'électricité en plus grâce aux parcs éoliens en mer d'ici à 2030, et à porter la capacité de production des panneaux solaires à plus d'un terawatt.

Le gaz naturel et le charbon divisent le G7

En revanche, les ministres du G7 n'ont pas voulu s'engager à renoncer totalement au charbon d'ici à 2030, comme plusieurs pays dont le Canada le demandaient, et ont laissé la porte ouverte à la pou

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