L'Europe, principal moteur du rebond

Jeudi dernier, le gestionnaire d'actifs Janus Henderson publiait un rapport basé sur l'étude de 1.200 entreprises réparties sur les cinq continents. Il apparait qu'elles ont, en moyenne distribué à leurs actionnaires, 11 % de dividendes de plus qu'au cours de la même période l'an passé. Si l'on fait abstraction des effets de changes et des versements extraordinaires, la croissance mondiale des dividendes est encore plus importante, soit 19,1 %. Mais, toujours selon le rapport de l'expert, l'Europe et le Royaume-Uni font encore mieux, avec près de 30% de progression ! Si parmi les entreprises les plus généreuses envers leurs actionnaires on trouve un groupe brésilien (Petrobras) et un anglo-australienne (Rio Tinto), les européens performent tout particulièrement, notamment grâce aux Allemands Mercedes-Benz et Allianz, ou au Français BNP-Paribas.

Un effet « rattrapage post-Covid » voué à s'estomper ?

Si au vu des chiffres du second semestre, Janus Henderson a relevé ses prévisions de croissance mondiales, en estimant que les dividendes pourraient atteindre + 5,8% sur un an, le cabinet temporise tout de même pour l'an prochain... "A l'approche de 2023, il est peu probable que les dividendes continuent d'être portés par le rattrapage post-Covid que nous venons de connaître." [  ] Dans l'ensemble, la croissance des dividendes devrait être plus modérée l'année prochaine compte tenu des perspectives économiques actuelles" ; explique ainsi Ben Lofthouse, responsable de l'équipe Global Equity Income chez Janus Henderson.