« Un avenir électrique » pour la fonderie de Mulhouse

C'est officiel... Après l'avoir annoncé aux syndicats, Stellantis a indiqué, jeudi dernier, par communiqué, que l'unité de Mulhouse allait fabriquer, dès 2026, des pièces en aluminium pour moteurs électriques. Le site s'est ainsi vu attribuer la conféction des carters en aluminium sous pression d'une prochaine famille de petits véhicules. « La fonderie de Mulhouse est confirmée comme un outil stratégique pour la production des véhicules électriques », a souligné Stéphane Dubray, directeur du Pôle mécanique forge et fonderie de Mulhouse. Cette décision assure, selon lui, « un avenir électrique » à la fonderie, et « la renforce pour les prochaines attributions de carters moteurs, afin de saturer nos installations ».

Une bonne nouvelle pour la fonderie en termes d'emplois

A l'heure actuelle, la fonderie de Mulhouse assure la fabrication de carters de moteurs thermiques. Mais cette dernière est appelée à baisser dans les années qui viennent, alors qu'à échéance 2030 ; la Commission européenne a entériné l'arrêt de moteurs thermiques neufs. L'attribution qui vient d'être faite au site, devrait représenter 50 % du capacitaire de la fonderie, et prendra ainsi le relais, confortant un peu plus de 500 emplois permanents sur le site de Mulhouse. Le syndicat CFE-CGC du site s'est ainsi félicité de la pérennisation des 350 postes inhérents à la fonderie elle-même, et des 170 dépendant de l'atelier d'outillage qui fabrique les moules.