SNCF : l'Etat relance l'ouverture à la concurrence des Intercités

Une nouvelle greve perturbe le trafic ferroviaire britannique

L'État a relancé vendredi la mise en concurrence des trains Intercités Nantes-Lyon et Nantes-Bordeaux, qu'il avait interrompue fin 2020 alors que la SNCF était la seule candidate, a indiqué le ministère des Transports.

Publié le 17-09-2022 par latribune.fr

L'État a relancé vendredi la mise en concurrence des trains Intercités Nantes-Lyon et Nantes-Bordeaux, qu'il avait interrompue fin 2020 alors que la SNCF était la seule candidate, a indiqué le ministère des Transports.

« Le démarrage de l'exploitation par le nouveau titulaire du contrat est prévu en 2027 », une fois désigné le vainqueur de l'appel d'offres qui concernera éventuellement aussi une nouvelle ligne Nantes-Lille, a précisé le ministère.

Pour justifier l'abandon du projet à l'époque, le gouvernement avait alors évoqué les « difficultés économiques rencontrées par les acteurs ferroviaires suite à la crise sanitaire » et « l'absence de perspective fiable de reprise des trafic », deux facteurs empêchant selon lui « une concurrence juste et équitable", susceptible de « garantir le meilleur service à l'usager au meilleur prix. » Un temps intéressés, les opérateurs Arriva (groupe Deutsche Bahn), EuroRail et Transdev avaient décidé de ne pas présenter d'offres, laissant la SNCF seule en course. La nouvelle mouture de l'appel d'offres prévoit désormais « que les candidats proposent en option une offre pour le développement d'une liaison entre Nantes et Lille » qui passerait par Angers, Le Mans, Caen, Rouen et Amiens, a précisé le ministère vendredi.

Cette nouvelle ligne sera lancée, ou pas, « en fonction du résultat des offres reçues », a-t-il ajouté. Les Intercités, officiellement appelés « trains d'équilibre du territoire » (TET), sont subventionnés par l'Etat, qui a fai

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