« Un avenir incertain »

Si, durant la pandémie, le marché des PC a connu un sursaut, notamment pour équiper les télétravailleurs, cela n'a pas duré... Dell et ses concurrents sont à la peine depuis deux ans. Le géant américain a vu ses ventes de produits bureautique (ordinateurs de bureau, ordinateurs portables, stations de travail), qui représentent l'essentiel de son activité, chuter de 10%. Son chiffre d'affaires global a reculé de 6 % au troisième trimestre de son exercice décalé 2023, et il aurait subi au dernier trimestre 2022, une baisse de croissance de 37,2 %. 'Ce que nous savons, c'est que les conditions du marché continuent de s'éroder et que l'avenir est incertain', a indiqué le co-directeur des opérations de Dell, Jeff Clarke, dans une note adressée aux salariés. 'Les mesures que nous avons prises pour devancer les effets de la récession - qui nous ont permis d'enchaîner plusieurs trimestres solides d'affilée - ne sont plus suffisantes', a-t-il ensuite précisé.

Cette hémorragie d'emplois qui touche la tech

L'annonce faite hier par Dell concernant la suppression de 5% de ses effectifs mondiaux - soit environ 6650 postes - est malheureusement loin d'être un cas isolé dans le secteur de la tech. En 2021, Hewlett Packard se séparait de 9000 salariés via deux vagues successives de licenciements. Plus récemment Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) et Twitter rayaient des milliers de postes de leurs effectifs, Google annonçait le départ de 12 000 employés, Microsoft 10 000... Et Amazon 18 000 !