Des ventes moins bonnes qu'attendu par les analystes

Hier mercredi, LVMH, le fleuron français du luxe annonçait ses résultats du troisième trimestre 3023. Et si le groupe de Bernard Arnault a réalisé un chiffre d'affaires de 19,96 milliards d'euros, soit une hausse de 1% sur un an, les investisseurs ont tout de même exprimé leur inquiétude... Parce qu'inférieurs aux prévisions, ces résultats ont ainsi entrainé une chute de l'action LVMH, qui perdait 6,46% à la clôture. Avec une action à 686,10 euros, la capitalisation boursière du groupe de luxe, s'établissait autour de 344 milliards d'euros, soit une baisse de 24 milliards d'euros en une séance. Ce décrochage à entrainé celui de la Bourse de Paris, qui a clôturé en baisse de 0,44% ( -31,22 points, à 7.131,21 points).

La faute à la Chine ?

La Chine, qui représente entre 25% et 30% de la clientèle des poids lourds du secteur cotés au CAC 40, peine à retrouver son dynamisme d'avant crise sanitaire. Par ailleurs, selon LBP AM, le pôle de gestion d'actifs de La Banque Postale, sa croissance « devrait rester assez faible en 2024, en l'absence de plan de relance d'envergure dans l'Empire du Milieu » ... Une situation qui, impacte toutes les valeurs du luxe cotées à Paris. Hier mercredi, dans le sillage d'LVMH, Kering reculait de 1,42% à 427,95 euros tandis qu'Hermès perdait 1,50% à 1.751 euros.