La start-up française Verkor, spécialisée dans les batteries électriques, a annoncé une levée de fonds de plus de deux milliards d'euros. Elle a indiqué avoir obtenu au moins 850 millions d'euros de la part d'investisseurs privés. Verkor va ouvrir une gigafactory à Dunkerque en 2025 et prévoit de créer 1 200 emplois.

Fournir Renault mais pas seulement

Aux 850 millions d'euros obtenus auprès d'investisseurs privés s'ajoutent 650 millions d'euros de subvention publique (la validation de cette dernière par la Commission européenne est en attente) et un prêt de 600 millions d'euros de la Banque européenne d'investissement. C'est une levée de fonds record pour l'entreprise (et pour le secteur des start-ups françaises) qui va fournir des groupes comme Renault, entre autres. L'objectif de Verkor et de l'État est que la France devienne plus compétitive dans le domaine des batteries électriques où la concurrence chinoise est de plus en plus rude. Pour la région Hauts-de-France, l'idée est de devenir numéro un de la production de batteries sur le Vieux Continent. Emmanuel Macron a félicité Verkor pour cette levée de fonds record qui, selon ses termes, « envoie un signal fort sur notre ambition de réindustrialisation ». Sur X, le chef de l'État a déclaré que « la France attire, se réindustrialise, décarbone son économie, crée des emplois ! ». Benoît Lemaignan, cofondateur et président de Verkor, a lui indiqué à l'AFP que l'entreprise est désormais valorisée à plus d'un milliard d'euros. Elle rejoint ainsi le club prisé des licornes puisqu'un milliard d'euros équivaut à environ un milliard de dollars.