Le ministère des Armées teste le drone "kamikaze" américain Switchblade

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Le ministre des Armées Sébastien Lecornu a récemment reconnu que son ministère évaluait "le Switchblade américain" tout en précisant qu'"aucune décision n'a été prise pour l'instant". Les armées veulent combler cette lacune capacitaire.

Publié le 22-08-2022 par Michel Cabirol

Achètera, n'achètera pas ? Les armées françaises sont en train de tester un drone suicide ou drone kamikaze américain, le fameux Swichtblade, qui viendrait rapidement combler une lacune capacitaire identifiée depuis plusieurs années. Interrogé par Cédric Perrin (LR), le ministre des Armées Sébastien Lecornu a reconnu lors d'une audition devant la Commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat le 20 juillet que son ministère évaluait "le Switchblade américain" tout en précisant qu'"aucune décision n'a été prise pour l'instant".

Fabriqué par la société américaine AeroVironment, ce drone, qui peut contenir dans un sac à dos et est lancé par un tube lance-missile, est utilisé en vue de détruire des blindés notamment. Il combine des capacités ISR grâce à son logiciel S2S avec des capacités de frappe de précision. Selon le site d'AeroVironment, qui reprend des articles de la presse américaine, 700 de ces drones consommables ont été fournis par les Etats-Unis à l'Ukraine pour lutter contre les forces russes.

Des armements opérationnels disruptifs

Ces drones suicides sont apparus aux yeux du grand public lors du conflit du Haut-Karabagh en 2020 entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Ils ont permis à l'armée azérie de remporter à l'automne 2020 une victoire éclair contre les Arméniens. Le succès de l'Azerbaïdjan s'explique en partie par l'emploi massif de drones israéliens - le drone kamikaze Harop, contre des unités blindées ou d'artillerie - et turcs - avec le modèle Bayrak

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