La CGT craint un démantèlement de Renault

La CGT craint un démantèlement de Renault

La presse a évoqué les discussions qui auraient lieu entre Renault, Geely et Aramco. La CGT a réagi à ces informations et ne cache pas son inquiétude.

Publié le 02-09-2022 par Nolwenn Guengant

Selon Reuters ainsi que Le Monde, le groupe automobile Geely (Chine) et Aramco (Arabie saoudite) discuteraient avec le groupe Renault afin d'entrer au capital de la société Horse, destinée aux activités de moteurs hybrides et thermiques du groupe au losange. Renault resterait actionnaire de référence mais deviendrait minoritaire. En parallèle, le concurrent de Stellantis contrôlerait Ampère (véhicules électriques).


La CGT fait part de son inquiétude

 

Si les informations de presse n'ont pas été commentées par les groupes concernés, elles ont en tout cas fait réagir la CGT. « Cette stratégie est désastreuse, tant sur le plan de la recherche et développement que sur le plan industriel, non seulement pour Renault mais également pour l'ensemble de la filière automobile dans l'Hexagone. » La CGT est contre le démantèlement de Renault et invite l'État, qui détient 15 % du groupe, à réagir et à s'opposer à ce projet. Le groupe au losange « doit rester une entreprise cohérente qui détient l'ensemble des métiers d'un constructeur automobile qu'elle soit thermique, hybride et électrique » estime le syndicat français. La scission de Renault n'est pas une surprise. En mai dernier, Luca de Meo, directeur général, avait indiqué que le dossier avançait. Renault ne serait pas le premier groupe automobile à opter pour une telle stratégie. Ford en est un autre exemple.

 

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