Une charge contre les constructeurs chinois 

C'est depuis le Mondial de l'automobile, qui a ouvert ses portes hier à Paris, que Carlos Tavares le directeur général de Stellantis (groupe issu de la fusion entre PSA et Fiat Chrysler) s'est exprimé au sujet du marché de l'éléctrique... « Il faut limiter les aides aux véhicules fabriqués en Europe », a-t-il exhorté, au micro de RTL. Il a, au passage, taclé les constructeurs chinois, tels que BYD ou Ora, accusant le Mondial de l'auto de leur « dérouler le tapis rouge », alors qu'ils « vont venir avec des offres attractives mais opposées à la dynamique de réindustrialisation de l'Europe ». Et de poursuivre : « Cette réindustrialisation de l'Europe est totalement incompatible avec l'ouverture du marché européen sans contraintes aux importations à partir de la Chine ».

Emmanuel Macron sur la même ligne ?

Dans une interview accordée aux Échos et publiée hier lundi, le président de la République défend lui aussi « une préférence européenne » sur l'achat de voitures électriques. « Les Américains achètent américain et mènent une stratégie très offensive d'aide d'État. Les Chinois ferment leur marché. On ne peut pas être le seul espace, le plus vertueux sur le plan climatique, qui considère qu'il n'y a pas de préférence européenne ». Emmanuel Macron en a profité pour préciser que l'aide à l'achat d'une voiture electrique va être portée de 6000 à 7000 euros...Sans toutefois préciser si cette aide serait reservée aux véhicules produits en Europe...