Des promesses trop belles pour y croire ?

Elles s'appellent Lydia, Fortuneo, BforBank, UBS e-banking, Monabanq, ou encore Hello Banq, pour n'en citer que quelques-unes. Elles surfent sur la tendance « banque en ligne ». Swoon a fait de même, mais elle ne s'est pas contentée d'offrir la simplicité d'usage, et les tarifs attrayants qui caractérisent ces prestataires. Elle promettait, en plus, de garantir à ses clients, des placements rémunérés à hauteur de 3% bruts sur 3 ans... Avec un livret autour de 0,75%, l'offre était ambitieuse. Pour tenir ses engagements, la startup comptait s'appuyer sur le crowdlending, une technique qui consiste à mettre en relation des épargnants avec des entreprises boudées par les banques traditionnelles pour se financer. Mais cela n'a malheureusement pas fonctionné, et Swoon n'a eu d'autre choix que de se mettre en faillite, plongeant ses 300 clients dans l'incertitude quant à la récupération de leurs fonds.

La mise en garde de l'ACPR

L 'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), s'est exprimée sur le sujet via l'AFP ... Le message du régulateur du secteur financier, est clair : il considère en effet qu'il est actuellement « impossible, pour une vraie banque de proposer des livrets d'épargne garantis et sans risque, avec une rémunération de 3% ou plus pour un tel produit ».