La zone C (Créteil, Montpellier, Paris, Toulouse, Versailles) est en vacances depuis le 10 février inclus tandis que la zone A (Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon, Poitiers) sera en vacances à partir du week-end prochain. Du côté de la SNCF, le week-end des 16 et 17 février sera synonyme de grève des contrôleurs.

70/90 % de grévistes

Que réclament-ils ? Entre autres, une hausse des salaires égale à 150-200 EUR brut par mois. En réponse, Jean-Pierre Farandou a indiqué sur RTL que la SNCF a, depuis trois ans, augmenté la masse salariale de 1,5 milliard d'euros (500 millions/an), précisant que la rémunération moyenne des contrôleurs a augmenté de 20 % en trois ans, ce qui est supérieur à l'inflation. « Il y a déjà eu un conflit social en décembre 2022 et dans l'accord qui a été trouvé, il y a eu des mesures spécifiques pour eux en matière de rémunération. Ce qui fait que, depuis deux ans, la rémunération moyenne des contrôleurs a augmenté de 500 euros par mois. » Jean-Pierre Farandou a en outre fait savoir que le dialogue social qui a eu lieu la semaine dernière a conduit à la décision suivante : les contrôleurs vont pouvoir bénéficier des mêmes mesures que celles destinées aux cheminots dont une prime de résultats de 800 EUR. Mais alors, pourquoi les contrôleurs maintiennent-ils leur grève ? Sud-Rail et la CGT estiment que les promesses faites en 2022 par la SNCF n'ont pas été tenues. « Aujourd'hui, les contrôleurs veulent se battre pour eux pour des questions de rémunération et je pense que les gens entendent ça. Notre outil de revendication, c'est la grève. On n'en a pas d'autres, on ne peut pas bloquer des autoroutes, on ne peut pas mettre de lisier sur les préfectures » a déclaré Fabien Villedieu, délégué Sud-Rail. La SNCF a indiqué que certains engagements pris en 2022 sont en cours de réalisation quand d'autres ont été tenus.