Il est très peu probable que les Français échappent à la réforme des retraites. Toutefois, nombreux sont ceux qui ont décidé de ne rien lâcher. Les cheminots de la SNCF ont par exemple choisi de mettre un place un jeudi de la « colère cheminote ».

Rester mobilisés

Les quatre syndicats de la SNCF (CGT-Cheminots, Unsa-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT-Cheminots) « ne passeront pas à autre chose » tant que la réforme des retraites ne sera pas abandonnée, ont-ils fait savoir. Jeudi sera donc une « journée d'expression de la colère cheminote » et constituera une « étape de préparation » aux manifestations prévues le 1er mai. La loi de financement rectificative de la Sécurité sociale pour 2023 a été publiée dans le Journal officiel du 15 avril tandis qu'elle a été promulguée le 14 avril, un délai très court alors que le président de la République disposait de 15 jours après la décision du Conseil constitutionnel pour promulguer cette fameuse loi. Les syndicats de la SNCF, dont le directeur général est Jean-Pierre Farandou, dénoncent la « brutalité de la réforme » et le « bras d'honneur » fait par le Gouvernement au peuple français qui descend dans les rues depuis plusieurs semaines. L'intersyndicale a déclaré : « la violence sociale, orchestrée par le Gouvernement et le président des riches, nous engage à rester mobilisés ».