Les grèves au sein de la SNCF pénalisent les voyageurs. C'est pourquoi, Jean-Pierre Farandou a affirmé, dans le journal Le Monde, vouloir renforcer le dialogue social. Celui qui a vu des gens pleurer au guichet ne veut plus d'un recours systématique aux grèves mais d'une communication plus apaisée.

Création d'une plate-forme

Tandis que les résultats de la SNCF pour 2023 seront moins bons que ceux de 2022, notamment à cause des mouvements de grève, Jean-Pierre Farandou rappelle qu'il s'agit d'une entreprise publique, qui a une mission d'intérêt général et que cette mission est de permettre aux Françaises et aux Français, entre autres, de voyager. « Ce ne sont pas que les plus riches qui prennent le train pour aller au ski. Ceux qui sont dans les trains, ce sont des familles qui ont réservé depuis longtemps », a déclaré le dirigeant. Pour lui, la SNCF a répondu aux attentes des cheminots avec une masse salariale augmentée de 500 millions d'euros sur trois années consécutives. Quant aux revendications des contrôleurs, il les entend mais prévient qu'il ne pourra pas répondre favorablement à l'ensemble de ces dernières. « Tous les cheminots ont envie d'augmenter leur salaire. Mais l'argent que je mettrais là, je ne l'aurais pas pour acheter des TGV, rénover les infrastructures, améliorer la qualité de service. » Ce week-end, une grève des aiguilleurs est prévue. Pour éviter les grèves, la SNCF a mis en place une plate-forme dédiée au dialogue social. « Je ne veux plus qu'on utilise la grève comme point d'entrée du dialogue social à la SNCF. »