Satellite espion : le Maroc préfère un groupe israélien à Airbus et Thales
A la fin de l'été, Rabat a sélectionné un groupe israélien aux dépens d'Airbus et de Thales pour la fourniture d'un nouveau satellite espion.
Publié le 05-12-2023 par Michel Cabirol
C'était avant le 7 octobre... Soit un autre monde dans la région du Proche et du Moyen Orient. Selon plusieurs sources concordantes, le Maroc a sélectionné à la fin de l'été un groupe israélien - vraisemblablement Israel Aerospace Industries (IAI) - pour lui fournir un nouveau satellite d'observation, qui doit remplacer Mohammed-VI A, lancé en 2017 et fabriqué par le duo français Airbus Defence & Space et Thales Alenia Space (TAS). Les deux groupes français, qui ont participé à cette compétition, ont perdu. Et Rabat n'avait même pas voulu recevoir la Direction générale de l'armement (DGA) qui souhaitait alors pousser les offres des groupes français.
Cet échec n'est guère surprenant au regard des relations franco-marocaines glaciales à ce moment-là. Ce qui n'est plus aujourd'hui le cas, Paris ayant enfin récemment donné des gages au Maroc sur certains sujets clés, notamment sur les restrictions des visas pour les Marocains. Emmanuel Macron a également pu s'entretenir au téléphone plusieurs fois avec le roi Mohammed VI. Pour autant, cette commande semble définitivement perdue pour les deux groupes français, qui pouvaient espérer revenir dans la course en raison de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza.
Succès en 2013
C'est un marché qui a échappé à Thales et Airbus, qui avaient pourtant vendu en 2013 deux satellites espions au Maroc comme l'avait révélé alors La Tribune (plus de 500 millions d'euros). C'est là où on constate que la réussite des industriels tricolores à l'ex
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