Rencontre avec Emmanuel Macron : ce que vont demander les patrons

Emmanuel macron prononce son discours devant les membres de la federation francaise de la boulangerie-patisserie a l'elysee, a paris

Alors qu'Emmanuel Macron tente de reprendre la main après la promulgation de la loi réformant les retraites, le chef de l'Etat a également proposé aux partenaires sociaux de les rencontrer. Si les syndicats de salariés, comme la CFDT et la CGT, ont refusé l'échange, les organisations patronales, elles, ont répondu favorablement et seront reçues ce mardi 18 avril à 11h, à l'Elysée. L'occasion d'évoquer la suite de la réforme des retraites, mais pas que... puisqu'elles viennent avec une liste de courses longue comme le bras.

Publié le 18-04-2023 par Fanny Guinochet

Si Emmanuel Macron a invité l'ensemble des partenaires sociaux à discuter après l'adoption de la réforme des retraite, seuls les représentants d'employeurs ont répondu par la positive. Les syndicats, opposés à la loi tant sur le fond que sur la méthode employée par l'Elysée, ont en effet décliné l'invitation. Ce mardi, au lendemain de l'allocution télévisée du chef de l'Etat qui vise à redonner du souffle à son quinquennat, le Medef, la CPME ou encore l'U2P vont donc rencontrer Emmanuel Macron.

Inquiétudes autour de l'application de la réforme

Même si elles sont restées plutôt silencieuses pendant ces 3 mois de conflit sur les retraites, les organisations patronales sont favorables à la réforme qu'elles jugent nécessaire et entendent bien remercier le chef de l'exécutif d'avoir tenu bon face à la rue.

Travailler plus longtemps va, selon ces organisations, dans le sens de l'histoire, et est indispensable pour limiter les dépenses publiques. Vendredi soir, lors de la promulgation par le Conseil Constitutionnel, les patrons étaient donc satisfaits. « Déjà, parce que nous allions enfin sortir de ce conflit... en tout cas, nous l'espérons, et passer à autre chose, confie un membre du Medef, mais aussi parce que le Conseil a invalidé l'index Senior, mesure dont les employeurs ne voient pas l'utilité. »

Reste que le décalage de l'âge de départ à 64 ans n'est pas sans les inquiéter. Car les employeurs se retrouvent en première ligne pour maintenir plus longtemps dans l'emploi les act

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