"Projet de refonte de la stratégie de distribution"

C'est en ces termes, et pour réorganiser son « réseau de points de vente » que le groupe Fast Retailing France a annoncé son intention de supprimer des magasins et des emplois. La filiale du japonais du même nom - qui détient Uniqlo mais aussi Comptoir des Cotonniers et Princesse Tam Tam a ainsi informé le 23 mai les instances représentatives du personnel de ces deux dernières enseignes, de son intention de supprimer 304 postes et de fermer 55 magasins sur les 136 exploités dans l'Hexagone. "L'objectif est de clôturer les fermetures à horizon août 2024", a ainsi indiqué le groupe à l'AFP ; ceci afin de "continuer à adapter Fast Retailing France aux évolutions du marché de l'habillement et d'endiguer les graves difficultés rencontrées par la société et ses filiales afin d'assurer leur pérennité". Et d'ajouter : "La situation est aujourd'hui telle qu'elle ne permet plus à Fast Retailing France de continuer sans risquer de compromettre son avenir et celui de ses marques. D'autant qu'aucune perspective de réelle reprise n'est envisagée".

Les annonces de fermetures se suivent et se ressemblent...

Camaïeu, Gap France, San Marina, Go Sport, Kookaï... le secteur de l'habillement n'en finit plus de subir les difficultés économiques structurelles, que la crise du Covid-19 n'a fait qu'accentuer. Juste avant l'annonce de Fast Retailing France, il y a seulement quelques semaines, c'est l'enseigne de prêt-à-porter féminin Pause-Café, qui annonçait son placement en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Troyes (Aube).