Prêt-à-porter : la société Don't Call Me Jennyfer a demandé son placement en redressement judiciaire

Prêt-à-porter : la société Don't Call Me Jennyfer a demandé son placement en redressement judiciaire

La marque française fondée en 1984, qui emploie 1.112 personnes et compte 3000 magasins (220 en France, et 80 à l'international), a demandé son placement en redressement judiciaire mercredi 21 juin, auprès du tribunal de commerce de Bobigny.

Publié le 26-06-2023 par Valérie Macquet

Une procédure « à ne pas confondre avec une liquidation »


La précision est de taille pour Emmanuel Locati, le directeur général de l'enseigne Don't Call Me Jennyfer ( Jennyfer jusqu'en mai 2019). Dans une déclaration faite à l'AFP, le dirigeant affirme en effet que la demande de redressement judiciaire formulée auprès du tribunal de commerce de Bobigny (93), « va permettre (au groupe), durant la période d'observation de six mois, de travailler sur toutes les options possibles pour préserver l'activité de l'entreprise et les emplois ».


Poursuite du plan de modernisation et confiance dans l'avenir


Tout comme Camaieu, Comptoir des Cotonniers, Princesse Tam-Tam (groupe Fast Retailing) ou encore Pimkie, DCM Jennyfer subit, après la crise sanitaire, la conjoncture défavorable marquée, selon son DG, par « une augmentation fulgurante des coûts » des matières premières, de la main-d'oeuvre, des salaires, de l'énergie, des loyers, « cumulée à une inflation galopante ». Pour autant, ce dernier affiche sa confiance en l'avenir, indiquant poursuivre les transformations initiées en 2018, après la reprise de l'enseigne par un consortium d'investisseurs mené par Sébastien Bismuth, ancien directeur général de Undiz. Nouvelle identité, modernisation des magasins, forte utilisation des influenceurs (Lena Situations, Eva Queen, McFly et Carlito ...) et des réseaux sociaux...La marque mise sur la génération Z et croit dur comme fer à un redémarrage.

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