Pour Macron, quatre grands chantiers à venir

Emmanuel macron en professeur d'europe a epinal

[Un an de présidence Macron] Le gouvernement s'attaque encore à une série de réformes parfois complexes à mettre en oeuvre : cessions d'actifs, fiscalité sur la production, réforme des retraites, révision constitutionnelle...

Publié le 08-05-2018 par César Armand et Grégoire Normand

1 - Des privatisations risquées

À la fin du mois de janvier dernier, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, a annoncé la création d'un fonds d'innovation de rupture de 10 milliards d'euros. Pour financer cette enveloppe, le gouvernement prévoit notamment de passer par des privatisations et des cessions d'actifs.

Lorsqu'il était ministre de l'Économie, Emmanuel Macron plaidait déjà pour la privatisation de la Française des jeux (FDJ) tandis que le secrétaire d'État au budget de l'époque, Christian Eckert, s'y était opposé. Arrivé à la tête de l'Élysée, M. Macron n'a pas caché sa volonté d'ouvrir le capital de l'entreprise, même si rien n'est encore tranché. « Aucune décision [sur la privatisation] n'est prise et n'est donc annoncée. C'est une décision qui appartient à l'État actionnaire », a déclaré Stéphane Pallez, PDG de la FDJ depuis fin 2014, lors d'une conférence de presse consacrée aux résultats 2017 du groupe. Au mois de mars, Bruno Le Maire avait juste confirmé les ambitions du gouvernement. « Nous ferons des privatisations, car nous voulons que l'État dégage les moyens financiers pour investir dans les technologies de rupture sur lesquelles nous sommes en train de prendre du retard. »

RÉGULATION RENFORCÉE

Principal actionnaire de la FDJ avec 72% du capital, l'État devrait vendre une grande partie de ses parts, pour ne garder que 25 à 30%, suffisant pour conserver une minorité de blocage. Le 18 avril dernier, la présidente de l'entreprise s'est félicitée des résult

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