Un contrat à 11 millions de dollars

L'US Army avait lancé en novembre 2018 un appel d'offre dont le cahier des charges précisait que ces drones nouvelle génération devraient pouvoir 'voler 30 minutes, afficher une portée de trois kilomètres, être opérationnels en deux minutes et ne pas peser plus de 1,3Kg.' Le spécialiste français fait donc partie, aux côtés de plusieurs de ses concurrents directs (Skydio, Altavian, Teal Drones, Vantage Robotics et Lumenier), des entreprises retenues par l'US Army pour ce projet doté d'un budget de 11 millions de dollars (9 millions d'euros). Le fondateur et PDG de ParrotHenri Seydoux, s'est réjoui dans un communiqué du succès de son entreprise : 'Les États-Unis ont toujours été un marché de premier plan pour le Groupe Parrot, tant pour notre gamme de drones grand public que pour nos solutions avancées destinées aux professionnels.'

L'entreprise française préférée au leader chinois

L'armée américaine a choisi de ne sélectionner aucun fabricant chinois, notamment en raison des suspicions d'espionnage qui pèsent sur l'un des leaders du marché, l'entreprise DJI. Une revanche pour Parrot dont le drone Anafi avait justement souffert de la concurrence des modèles moins chers de DJI. L'entreprise française avait alors traversé une période difficile qui s'était soldée par un effondrement en bourse et un plan de départ de 15% des effectifs en fin d'année dernière. Mais suite à cet appel d'offre victorieux pour l'armée américaine et les perspectives de développement qui en découlent, le PDG du groupe choisit de regarder vers l'avenir : 'Nous sommes impatients de mettre à profit l'excellence de notre R & D afin d'intégrer l'efficacité offerte par les drones et d'accompagner la plus importante force armée et de défense au monde.'