Derrière ce partenariat, la société française OVHcloud, nouveau nom d'OVH, et T-Systems, filiale de Deutsche Telekom. L'offre que les sociétés développeront s'adresse, selon OVHcloud, aux entreprise du secteur public, aux opérateurs d'importances vitales et aux entreprises des secteurs stratégiques, sensibles ou d'intérêt public. Elle sera basée sur OpenStack. 

T-Systems apportera à ce partenariat ses centres de données et l'infrastructure réseau de Deutsche Telekom. OVHcloud amène quant à lui un savoir-faire quant à la production de serveurs, son système d'information open-source et sa technologie de refroidissement des serveurs utilisant de l'eau.

Ce projet s'inscrit dans le plan européen Gaia-X et vise la souveraineté européenne des données et le respect du RGPD. Le PDG d'OVHcloud, Michel Paulin, évoque une plateforme qui 'fournira les normes de sécurité les plus élevées aux entreprises les plus stratégiques'. L'offre devrait être disponible au début de l'année prochaine en France, en Allemagne 'et d'autres marchés européens', annonce la société française. 

Protéger les données

Dans le communiqué d'annonce d'OVHcloud, son PDG précise que 'grâce à un modèle efficace et entièrement intégré, [leur] offre est libre de l'influence du Cloud Act, ce qui est pour nous une priorité absolue'. Promulgué en mars 2018, le Clarying Lawful Overseas of Data Act vise à redéfinir les conditions justifiant la réquisition, par les autorités américaines, de données stockées par les entreprises technologiques, et ce même en-dehors des Etats-Unis. Parmi les problèmes soulevés : le respect de la vie privée des utilisateurs.  

T-Systems, à travers Deutsche Telekom,et OVHcloud  font partie des membres fondateurs du projet Gaia-X. Leur service de cloud s'engage donc à respecter les principes revendiqués par Gaia-X, comme la confidentialité des données ou la réversibilité.