Nokia et Ericsson s'apprêtent à quitter la Russie

Nokia et Ericsson s'apprêtent à quitter la Russie

Les deux entreprises scandinaves qui, depuis avril, ont déjà limité leurs opérations sur le territoire Russe, préparent leur « sortie complète » du pays.

Publié le 30-12-2022 par Valérie Macquet

Un départ problématique pour le pays ?


Dès le 27 février dernier, juste après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, BP Plc ouvrait la voie avec l'annonce surprise de son départ du pays. Le ballet des sanctions et entreprises quittant la Russie s'est ensuite poursuivi tout au long de l'année... 2023 marquera, pour les Russes, le départ de Nokia et Ericsson, les deux géants des télécommunications qui représentent près de 50 % des stations de base de leur pays. Ces départs ne seront donc pas sans conséquences : les vitesses internet pourraient fortement baisser, tandis que les coupures d'appels ou les difficultés à trouver du réseau pourraient devenir communes.... « Si, probablement, cette situation dure des années, les réseaux cellulaires russes pourraient revenir en termes de couverture à la situation de la fin des années 1990, quand seules les grandes villes et les banlieues les plus riches étaient connectées », expliquait ainsi Leonid Konik, le chef de la publication moscovite ComNews.

 

La « politique de substitution » russe

 

Les autorités russes font cependant bonne figure et mettent en avant leur « politique de substitution » : le ministre du Développement numérique et de la Communication a ainsi expliqué que les quatre grands opérateurs des télécoms russes avaient déjà signé des contrats à hauteur de 100 milliards de roubles (environ 1,36 milliard d'euros) pour acquérir des équipements produits par des sociétés russes.

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