Une étude menée sur 8000 nourrissons 

Chaque année un peu plus de 20.000 enfants de moins de 2 ans sont hospitalisés en France en raison d'une infection au VRS, le virus de la bronchiolite. Une épidémie qui dure généralement de la mi-octobre à la fin de l'hiver, avec un pic d'infections au mois de décembre. Au cours de l'hiver 2022-2023, Sanofi a testé sur 8000 nourrissons de moins d'un an son vaccin contre la bronchiolite mis au point avec le laboratoire AstraZeneca. Le Beyfortus, aussi appelé nirsevimab du nom de sa molécule, a montré son efficacité, permettant de réduire de 83 % les hospitalisations. L'étude HARMONIE (Hospitalized RSV Monoclonal Antibody Prevention), menée dans plusieurs pays européens, a également montré que le vaccin permettait d'obtenir une réduction de 58,04 % de l'incidence des hospitalisations dues à des infections des voies respiratoires inférieures, toutes causes confondues, comparativement aux nourrissons n'ayant bénéficié d'aucune intervention contre le VRS. 

Une seule dose est nécessaire 

Le nirsevimab est 'un anticorps à longue durée d'action conçu pour protéger tous les nourrissons contre le VRS pendant leur première saison d'exposition au virus, à raison d'une dose unique', précise Sanofi. 'Les taux d'hospitalisations de nourrissons dues au VRS ont été plus élevés cet hiver qu'au cours des années de la pandémie de COVID-19 et celles qui les ont précédées. Les données de l'étude HARMONIE illustrent à la fois l'impact du nirsevimab en situation réelle et son importance pour les nourrissons, leurs familles et la santé publique.', a déclaré Thomas Triomphe Vice-Président Exécutif, Vaccins, Sanofi. Le laboratoire vise une mise sur le marché du Beyfortus à temps pour la saison épidémique 2023-2024.