Plus de 2.000 emplois menacés au Royaume Uni

C'est la fin, pour The Body Shop au Royaume Uni... L'enseigne fondée en 1976 à Brighton par Anita Roddick, pionnière des cosmétiques respectueux de l'environnement, non testés sur les animaux et adepte du commerce équitable, vient de déposer le bilan sur sa terre natale. La procédure, pour l'heure, ne concerne que le Royaume-Uni et non le reste du réseau mondial, qui représente environ 5 000 collaborateurs. En revanche les quelques 2000 salariés britanniques pourraient se retrouver à la rue.

De cessions en cessions...

La marque avait été rachetée par L'Oréal en 2006 pour 940 millions d'euros. Mais en 2017, le champion tricolore des cosmétiques de luxe cédait, pour 1 milliard d'euros, l'entreprise au brésilien Natura Cosméticos, qui annonçait alors faire "un pas de plus pour constituer un groupe de cosmétique mondial, multi-marques et multi-circuits". Le groupe fondé en 1969 et coté à la Bourse de São Paulo depuis 2004, qui réalise un chiffre d'affaires de plus de 2 milliards d'euros, entendait alors devenir le plus important groupe de cosmétique "verte" et axé sur l'éthique des produits. Pourtant, fin 2023, il jetait lui aussi l'éponge et cédait The Body Shop au fonds d'investissement allemand Aurelius.