Italie : le gouvernement Meloni amende sa taxe sur les « surprofits » des banques

Photo d'archives du premier ministre italien giorgia meloni a washington, aux etats-unis

Le gouvernement italien a modifié son projet de taxe controversée sur les bénéfices exceptionnels des banques, après avoir subi de nombreuses critiques, notamment de la part de la Banque centrale européenne, ont rapporté samedi les agences de presse italiennes.

Publié le 24-09-2023 par latribune.fr

Nouvelle modification du projet controversé de taxe sur les bénéfices exceptionnels des banques. Alors que ce texte fait l'objet de nombreuses critiques, le gouvernement italien a, selon les agences de presse italiennes, proposé un amendement qui permettrait aux banques de choisir entre payer le prélèvement ou augmenter leurs réserves non distribuables - réserves qui ne peuvent pas être versées sous forme de dividendes - d'un montant équivalent à deux fois et demie l'impôt. Le schéma diffère de celui indiqué lors de l'annonce du projet de taxation en août, où il étai question de prélever une taxe unique de 40 % sur les « surprofits » résultant de la série de relèvements des taux d'intérêt de la BCE au cours de l'année écoulée. Une décision qui avait effrayé les investisseurs et fait plonger les actions des banques italiennes avant que le gouvernement n'édulcore le plan, affirmant que la nouvelle taxe serait plafonnée à 0,1% des actifs d'une banque.

Les craintes de la BCE

Le 13 septembre, dans un avis juridique, la BCE a averti que cette taxe pourrait réduire les réserves de capitaux des prêteurs et les rendre plus vulnérables aux futurs chocs économiques. L'application généralisée de cette taxe léserait en particulier « les établissements de crédit qui ont des positions de solvabilité plus faibles ou qui se concentrent davantage sur l'activité de prêt (comme les petites banques) ou qui ont des projections de capital difficiles », ajoutait la banque centrale européenne.

Le tex

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