Hydrogène : l'Europe se défend bien

Hydrogène : l'Europe se défend bien

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) et l'Office européen des brevets (OEB) ont mené une étude sur l'hydrogène. L'Union européenne est en très bonne position.

Publié le 11-01-2023 par Nolwenn Guengant

Qui a demandé le plus de brevets en lien avec les technologies de production d'hydrogène entre 2011 et 2020 ? C'est l'Union européenne. Ainsi, 28 % des dépôts de demandes de brevets ont été faites par cette dernière contre 24 % pour le Japon. Les États-Unis, quant à eux, ne représentent « que » 20 % des demandes. Enfin, la Corée atteint les 7 % contre 4 % pour la Chine.


La France fait moins bien que l'Allemagne


Au sein de l'Union européenne, c'est l'Allemagne qui a déposé le plus de demandes de brevets (11 %). Viennent ensuite la France (6 %) et les Pays-Bas (3 %). L'Union européenne se démarque notamment grâce à la fabrication d'électrolyseurs qui permettent de produire de l'hydrogène sans émissions de CO2. Concernant les États-Unis, le recul dans le domaine a été particulièrement marqué pendant le mandat de Donald Trump. En effet, leaders en 2011, les États-Unis ont déposé beaucoup moins de demandes de brevets après 2015. Or, Donald Trump a été au pouvoir entre 2016 et 2020. Du côté des entreprises ayant déposé des brevets, citons Air Liquide (France) qui, avec 174 demandes, dépasse l'entreprise allemande Linde (155 demandes). Les universités et instituts de recherche ont aussi déposé des demandes de brevets. C'est entre autres le cas du CNRS (Centre national de recherche scientifique). En France, on retrouve l'hydrogène dans les secteurs automobile ou encore ferroviaire. L'année dernière, quatre régions ont commandé des rames bi-mode fabriquées par Alstom.

 

Les dernières actualités