Une interruption qui passe de totale à partielle

Si, dans un premier temps, au matin du samedi 30 décembre la compagnie Eurostar communiquait sur une interruption partielle du trafic  (« En raison d'un problème d'infrastructure sur la ligne à grande vitesse près de Londres, nous sommes contraints d'annuler certains trains au départ ou à destination de Londres » ); elle enchainait rapidement  en annonçant l'annulation de tous les trains : « Des inondations se sont produites dans les deux tunnels ferroviaires près d'Ebbsfleet International, ce qui signifie que les deux tunnels sont fermés. [ ] Aucun train ne peut circuler entre Saint Pancras International, la gare de départ et d'arrivée des Eurostar à Londres, et Ebbsfleet International ». Le trafic a repris normalement dimanche matin.

La seconde fois en 8 jours

Déjà, le 21 décembre, des milliers de passagers de l'Eurostar étaient restés à quai, suite à une grève surprise des salariés français d'Eurotunnel. Deux coups durs successifs pour la société Getlink, la filiale SNCF qui exploite le tunnel sous la Manche. Trente ans après son inauguration, ce dernier est loin de faire le plein, alors que son exploitant milite pour doubler le nombre de liaisons TGV internationales entre Londres et le continent, notamment en ouvrant de nouvelles lignes vers l'Allemagne ou la Suisse.